Travaux d'assainissement à Baugé en Anjou (49150)

L'assainissement a deux fonctions principales : améliorer la salubrité d'une part et protéger le milieu naturel d'autre part. L'impact de la pollution des eaux dépend de son importance et du milieu récepteur.

Que ce soit pour la cuisine, la salle de bain ou les toilettes, nous produisons des eaux usées, qui doivent obligatoirement être retraitées, avant de les rejeter dans le cadre naturel. On parle de différents types d'eaux usées :

• les eaux graisseuses sont produites par la cuisine
• les eaux grises dans la salle de bain et lessives
• les eaux vannes sont issues des toilettes

On parle d'eaux ménagères (cuisine et salle de bain) et d'eaux vannes, constituant l'ensemble des eaux domestiques.

Or effectuer des travaux a également un impact sur l'environnement, on parle d'écobilan. Les éléments qui contribuent à limiter l'impact des travaux sur l'écobilan sont :

• La pérennité de l'installation
• La provenance des matériaux
• La nature de ceux-ci (chimie pollution à la fabrication etc)
• L'énergie grise (énergie consommée par la fabrication des matériaux et pour la réalisation des travaux)

Il n'est évidemment pas facile, voir impossible de faire le calcul pour évaluer avec précision l'ensemble des paramètres en jeu. Il s'agit de les avoir à l'esprit pour en garder les grandes lignes.

Le prétraitement, c'est la séparation des eaux vannes des toilettes et des graisses engendrées par les eaux de la cuisine, contenues dans les eaux dites usées. Le but est de faire en sorte qu'au minimum 80% des matières en suspension soient détruites pour ensuite les diriger vers un dispositif de traitement.

L'assainissement conventionnel se décline sous 2 formes :

• l'assainissement collectif appelé tout à l’égout et ses stations d’épuration
• l'assainissement individuel ou ANC, avec sa fosse toutes eaux et épandage souterrain le plus souvent (micro-stations, ou filtres à sable)

La fosse effectue le prétraitement des matières solides en les décantant ; les eaux résiduels seront ensuite dirigées vers le traitement.

Le traitement se fait ensuite avec l'absence d'oxygène appelé anaérobie, ce qui entraine une production de boues. La fosse devra être vidée tous les 4 à 10 ans en fonction de sa capacité, lorsque les boues atteignent environ la moitié de la contenance totale de la fosse. La boue sera ensuite traitée dans une station d'épuration.

Il n'existe aucune production de boue, suite à la dégradation des matières organiques, c'est un compost qui se développe en surface grâce à la présence de l'oxygène. Ce compost  est enlevé tous les 10 ans, et peut être utiliser comme engrais pour le jardin.

Phase finale du traitement, l'exutoire consiste, en sortie de traitement, en l'infiltration des eaux traitées. Réalisé de différentes manières, il est souvent conçu dans un soucis d'intégration dans le paysage. L'exutoire est la continuité du traitement, en contribuant à améliorer la qualité des eaux.

L'exutoire est également planté d'espèces semi-aquatiques ou si un plan d'irrigation est prévu, il servira alors à arroser un massif de rosiers ou autres plantes ornementales. Les eaux traitées ont alors une "seconde vie" et sont utiles pour un usage au jardin.

La charte signée au mois de décembre 2011 témoigne de l'engagement de plusieurs entrepreneurs, SPANC, Bureaux d'études, Vidangeurs à rechercher la confiance des Usagers en démontrant leur volonté d'agir conformément à des principes de qualité: ils sont à jour des assurances obligatoires ainsi que de leurs obligations fiscales et leurs actions sont conduites en respectant les meilleures pratiques, telles que celles décrites dans le DTU 64-1. La CNATP, qui a oeuvré pour que cette charte existe dans le Maine et Loire comme elle l'avait fait dans d'autres départements de la Région des Pays de Loire, a montré sa détermination à aider les acteurs de l'ANC en leur fournissant une aide logistique appréciée de nous tous.